L’année 2024 aura été très riche au niveau de l’astroclub Bourbonnien. 2025 risque de l’être tout autant. Rencontre avec le président de l’astroclub Thierry Roig qui annonce notamment l’ambition d’ouvrir une école d’astronomie.



Les responsables du club et de la société Médas autour du nouveau télescope.

Thierry Roig, comment s’est passée l’année 2024 ?

« Cela a été une année moyenne en observations, sauf au mois d’août. Sur les 34 observations prévues, uniquement 12 ont été réalisées ainsi que quatre observations exceptionnelles. Cela fait une moyenne de 1,3 par mois. On a réalisé deux interventions à l’Ehpad de Cronat et à Neuvy-Grandchamp, et deux soirées exceptionnelles pour la Nuit des étoiles avec 130 et 70 personnes. Notre festival a attiré environ 200 personnes. Il a eu lieu en intérieur à cause de l’alerte météo. Le prochain devrait se dérouler en 2027. Par contre, on est très inquiet pour le planétarium depuis qu’il n’y a plus de chauffage. Il y a des infiltrations et il commence à s’abîmer. C’est le seul de Bourgogne avec Dijon. »

Que prévoyez-vous pour 2025 ?

« 2025 sera l’année des 10 ans du club. On poursuit notre cycle de conférences avec des astrophysiciens, la soirée d’hommage à Michel Verdenet le 29 mars avec un café rencontre à la médiathèque le matin, le partenariat avec le collège de Luzy, les animations au camping et pour l’IME de Moulins. La Nuit des étoiles d’hiver est remplacée par une Nuit d’équinoxe le 21 mars à Givalois. Une journée planétarium est prévue au collège Sarrien en avril. Il y aura deux soirées pour la Nuit des étoiles d’été en août. On va demander à la mairie deux dalles béton à Givalois pour y poser nos télescopes, pour la Nuit des étoiles par exemple avec une alimentation 230 V et un accès aux W. C. Et surtout on compte mettre en route notre école d’astronomie. »

Vous pouvez nous en dire plus sur cette école ?

« Elle sera ouverte aux enfants de 8 à 14 ans pour qu’ils suivent une “formation Petite Ourse” selon l’appellation de l’Association française d’astronomie. Didier Bruriaud a déjà passé la qualification pour cela. Deux autres bénévoles sont prêts à s’impliquer pour l’aider. Le but est que les jeunes apprennent à s’orienter et à observer. On commencera par la Grande Ourse, on continuera par Polaris et ainsi de suite. Au programme également, la fabrication d’une carte du ciel afin qu’ils sachent s’en servir les soirs d’observation, la fabrication d’un cadran solaire, l’observation de la lune avec ses différents quartiers, la manipulation des instruments… Il est prévu trois séances de cinq heures et une de nuit pour les observations. Une partie du financement en particulier pour l’équipement en tableau, lunettes, jumelles sera prise en charge par la Maison de la formation ; et la société Médas nous a déjà offert un télescope de 130 mm. »


Sur le lien suivant retrouvez l'article du JSL 31 Janvier 2025

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